River of Dream

C’est une pluie fine, et tiède qui ruisselle sur mon dos,

J’ai les mains raidies par les crampes et mon visage terni

Se tourne vers soleil, signe de renouveau,

Me délaisser de ces anciens habits gris.

Je me souviens encore de ces caresses partagées

Un soir, alors que dehors tout était si froid,

Nous étions entourés d’amour qui portait si loin

Nos étreintes torrides empesées par la moiteur de nos corps.

Ta bouche frôle mes lèvres, pour toucher le bout d’un rêve,

Avec tant de passion, tu te livrais sans trêve

Aux assauts de nos échanges, baisers intenses et si forts.

Je me relève, le corps encore chaud, je respire l’air ambiant

Tu dors à mes côtés, douce, un léger sourire surgit de ton sommeil.

Je sens ta respiration contre ma poitrine, tournoie dans les airs ce parfum d’orient.

Je sais qu’au petit matin rien ne sera plus pareil,

Que la porte d’un rêve est franchie et qu’il faut maintenant m’en aller.

J’ouvre la porte doucement, dehors le gris revêt l’asphalte assombri,

Au loin, un premier sifflement de train quittant les quais

D’une gare, puis je relève mon col,  j’entre dans la brume et la pluie,

J’ai en moi cette image gravée, de cette princesse aux yeux d’argent,

D’une douceur infinie de peau, des rires et nos élans,

Aussi loin que porte l’infini je croise le regard d’une galaxie,

Elle me rappelle chaque matin de ton visage, ce jour gris,

La vie est une œuvre inachevée, un tableau que l’on dessine,

Des images que l’on grave sur un marbre, de cette mystérieuse Ondine,

A tâton chaque nuit, je cherche cette lueur au plus profond de mon lit.

© Michel COSENTINO Tous droits réservés.

Il n’y a pas de laideur en soi, juste sur celle que les autres nous renvoient.

Comments

[cybermarylee]

J'adore celui là !! :) ....à très vite pour une nouvelle lecture ! Audrey