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De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
1 février 2015

Pour Anna

J’ai encore ton sourire gravé dans ma mémoire,

Elle résume ma vie, sombre histoire,

D’une vie sans avoir pu te dire adieu.

Je te revois couchée sur ce lit,

Enveloppée dans les draps blancs,

Je songeais à ma vie, ce que Dieu

Me donna, elle me l’a repris,

Je sens ce vide m’emplir doucement,

Narcolepsie d’une triste fin qui s’annonce.

Ce jour de mes vingt ans résonne, coups de semonce,

Je déambule dans les corridors,

Palpe l’odeur sordide de la mort

Elle rôde dans les allées, entre les travées

Des pauvres gens alités, je sens mon destin se présenter

Aux portes d’une triste fin, celle de perdre celle qui m’a vu naître.

Mère, le souffle rageur pose ses lèvres ardentes sur ton corps,

Maudite fleur du mal, elle grandi en toi, vil être retord,

Qui tisse ses maléfiques racines, poison se mêle à ton sang.

J’eu beau crier ma rager, pleurer mon désespoir par les fenêtres,

L’oubli est une erreur de la vie, elle tue tant d’innocent,

Mère, le souffle doux de ton dernier baiser sur mon front,

Ce sourire d’ange que tu posas sur mon regard d’enfant,

Je te sentis apaisé, la douleur ne te torturait plus,

D’un vide qui se comble, d’un injuste et présage néant,

Tu m’as parlé pour la dernière fois.

Mère, je n’étais qu’à peine plus qu’adolescent,

Je n’étais pas prêt pour cette épreuve,

Cette douleur qui s’inscrit comme présente à ma vie.

J’ai le souvenir doux de ce visage, autant qu’il ne pleuve

Sur les balcons de ma cité, je me souviendrais de toi maman.

Nous ne sommes que quelques électrons de passage,

Une fée qui s’échappe de sa cage,
Te voici libre maintenant de tes souffrances,

Je te sais libre, Dieu t’a donné délivrance

Pour te prendre auprès de lui,

M’abandonnant à mon triste destin, d’errances

En balades, je cherche sans te trouver.

Ce jour de février sera forgé

D’un fer rouge à ma mémoire qui s’enfuit,

Je me sentis si seul, abandonné,

Orphelin de ces caresses pour me consoler,

images

Absences de tes rires et de joie, tu nous as quittée,

Je me souviens, ce jour de mes vingt ans.

Il est temps dit l’horloge du cordonnier,

Je tisse la trame de ton destin sur le métier,

N’attends pas des autres ce que tu peux donner,

Mais d’un sourire rendre à ce que tu tiens...

© Michel COSENTINO

 

Rien n'est parfait, juste une onde qui se porte sur la partition de la vie, juste un écho puis c'est l'oubli. Mais l'oubli n'est pas une fin, juste un début d'un renouveau.

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