Princesse aux Yeux D'argent.
A ces rivières qui coulent en moi,
A ces torrents de vie qui s’évadent,
A cette source qui est ma force,
Je suis libre, je suis un roi,
Je m’évade, tourbillon furieux, vile tornade,
De cet arbre, dont les racines et l’écorce
Ont fait de moi ce feu sacré.
Des hautes plaines ou j’ai grandi,
Des vallées fertiles qui m’ont nourri,
Des chaleurs torrides de ces longs étés,
Je m’élève au firmament, Roi Eole
Qu’un souffle nouveau m’envole
Au gré des quatre vents,
D’un sourire nourri d’un printemps,
Me voici léger, aérien, volatile et léger
Comme cette bise qui me caresse tendrement.
A ces rivières qui coulent en moi,
A ces torrents d’une vie de manant,
A cette source qui me fortifie,
Je suis si loin, guidé par mes pas,
Je me libère de ce corps empesé à trépas,
Voici la lueur d’une aube nouvelle, elle sourie
A la vie le futur d’un destin, un espoir nouveau
Qui porte déjà le fruit d’un passé et la promesse d’un futur,
De ces hautes plaines d’où je suis né,
De ces vallées fertiles d’où j’ai flâné,
Des chaleurs suaves des granges d’été,
Je n’oublierai pas ce corps divin
La douceur de ta peau posé délicatement sur l’écrin,
De ton regard, la splendeur d’un sourire,
La douceur de tes baisers, l’oubli qui me fait tant souffrir.
A toi, je te dédie ces quelques vers,
Ce ne sont que quelques bribes
Conjuguées au rythme d’un souvenir,
Aussi vaste ton regard azur emplira à jamais l’univers.
Je suis cette rivière qui coule en toi,
Je suis ce torrent qui te berça,
Je suis l’écho qui résonne à ta mémoire,
Une page écornée jaunie dans ce grimoire.
(c) Michel COSENTINO Tous droits réservés.
Il n'y pas de laideur en soi, juste le reflet écorné d'un miroir imparfait......