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De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
6 octobre 2014

La porte de Tannhäuser

C’est en sentier qui mène directement au Paradis, jardin perché

 

Sur les sommets des montagnes qui contemplent l’Humanité.

 

L’azur est si bleu, si pur, qu’il laisse la douceur de la chaleur

 

Traverser les sols enrichis par les brumes fertiles d’un matin de bonheur.

 

Les anges déploient leurs grandes ailes blanches, pour filtrer les gouttes

 

D’une rosée pure, dessous les sommets éternels, de solides voûtes

 

Se dressent en grandes arches, que le géant ATLAS porte sur ses épaules.

 

Les allées sont jonchées de pétales de roses blanches, quelques âmes se frôlent

 

En un magistral ballet magique, emportés vers la porte de Tannhäuser éclairée

 

Par des lueurs de feu, ornées de perles stellaires, qu’un bijoutier a posé

 

Dans un écrin de terre et de feu, jaillissant d’un néant, pour donner

 

A la lueur de la clarté d’une aurore boréale, la naissance de cet univers sans fin.

 

Il ne reste qu’une goutte sur ce visage doux, celle d’une marque d’un temps

 

Le corridor aux étoiles, la porte des gemmes brillantes et scintillantes, s’ouvrent enfin

 

A ces yeux d’enfants égarés par les ténèbres d’un passage étroit d’une vie à trépas.

 

Ici il n’y a plus d’espace temporel, de saison, ni la sonate des ans,

 

Seules demeurent au présent ce qui vient de notre richesse d’un passé.

 

Il y a des orées d’espaces et de temps, qu’une coupole abrite sous son toit,

 

Ces anges et âmes réunies, qui se confondent en un seul esprit et une voix,

 

Entonnent les chants divins d’une porte d’un Eden retrouvé.

 

Ce sont ces moments qui se perdent dans l’infini, comme une larme dans les océans,

 

Ce sont ces paroles qui se diluent dans l’écho d’une vie, éternels instants d’enfants.

 

Vos corps ne sont que lueur, et lueur d’un esprit, un halo de lumière entoure l’âme pure,

 

Vols loin de ces terres devenues stériles, ton histoire est connue depuis l’initial,

 

Il y a ces territoires inconnus, dont ils rejettent toute armure,

 

Le son des portails de fers forgés blancs, sonnent un glas de métal.

 

Pour celui qui franchi son seuil, d’un pas volubile et léger.

 

Il y a un endroit, à l'abri des vents éternels, un pré bercé

 

Par des rayons chauds d'une place pour les anges,

 

Ceux qui ont souffert sur cette terre, retrouvent la paix et la quiétude des justes.

 

Sur cet espace, où le temps et l'espace ne font qu'un vivent les anges

 

A l’abri parmi les justes au jardin d'Eden.

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© Michel COSENTINO

Tous droits réservés.

 

Nous n’avons que le cœur de nos sentiments, et honneur de nos actes, justes et sincères, peuplés par moments d’erreurs de jugements. Mais qui sont notre essence et notre esprit, la lueur de nos vies ne sont qu’un souffle de l’éternité.

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