6 juin 2011
Loney
J’ai trop de mots pour te dire combien est long ce silence, j’ai trop de sens pour te donner mes sentiments, et cette porte qui reste close, et ces mains qui se cherchent au plus profond de l’obscurité. J’ai trop de minutes à ses heures perdues, j’ai trop de secondes écoulées sur ce sable sans fondation, j’ai trop de brûlures pour guérir ce cœur perdu. J’ai des larmes sans saveur ni sels pour irrigués ces sillons qui burinent ma face d’acier. La pluie se déverse sur mes peines et je reste sans parole, ni voix pour crier ton nom. Et ce silence, que l’on veut réparateur, ne fait qu’accentuer cette illusion de bonheur....
(c) Michel COSENTINO Tous droits réservés
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