Le chant des étoiles
Entre le vent et les étoiles, le firmament touche mes
lèvres d'un doux baiser. J'ai la mémoire de sa peau sous mes doigts, ses
caresses sont des ondes de chaleur sur ce corps usé. Les joues percées
par ces pluies acides, et cet hiver qui n'en finit pas, je souffle sur
les ondes des paroles que le temps tente d'effacer. Mais l'acier est
plus pur et la chair si tendre, que la plume dessine les pourtours des
derniers combats inutiles. Il y a de vastes prairies verdoyantes, ou le
soleil aime poser ses rayons, ceux qui donnent la vie et l'espoir, ceux
qui nous réchauffent et nous apporte du bonheur. Ces champs fleuris où
j'aime me reposer, en regardant ce ciel bleu. Tout semble si paisible,
que la vie respire et exprime toute sa gratitude. Ma main caresse cette
herbe encore humide, elle sent si bon. Au loin, les ultimes nuages
apportent un peu de répit à cette pesante chaleur estivale. L'aube se
lève et l'aurore termine sont étreinte à la nuit, douceur sous ces
étoiles, ce sont ces ultimes larmes qui se déversent vers un puits
d'amertume et d'ennui. J'ai le sommeil qui s'illumine de milliers de
rêves, mais un seul persiste, celui de te serrer contre mon coeur. De te
blottir pour t'emporter au loin, vers ces radieuses contrées d'où la
vie émergea il y a fort longtemps. Il n'y a que l'inutile qui remplit le
vide de l'ennui, mais l'amour qui s'installe n'a jamais assez de place,
puis il finit toujours par déborder.
(c) Michel cosentino tous droits réservés.
Ne regarde pas l'inutile, mais savoure la simplicité, car d'elle tu auras tout à gagner.