Parodie

"Il y a des moments où le souffle du vent caresse vos cheveux, soulevant en grappe les mèches rebelles qui entourent votre visage. Détourée par la flèche des alizés, elles tournent en cyclone autour d'une tête un peu perdue. Non loin de là, une main cherche d'apaiser cette furie, d'une force intense, plaquant sans cesse les épis rebelles. Mais hélas, cela ne cesse, et ne cessera pas....

Alors, du plus profond de son âme, il espère, prie, supplie que cette maudite bise s’estompe, se calme, se repose, qu’elle le relâche de son étreinte capricieuse. Que faire, que dire, à part subir, il ne restait pas grand-chose à attendre. C’est alors, que la belle en robe, avec ses longues cannes sculptées dans les plus belles parties qu’une femme puisse offrir, s’avance à grands pas. Sa robe tournoie autour de sa taille. Cela lui sied comme un gant de velours. Une large ceinture entoure cette belle andalouse. Une splendide poitrine rebondit à chaque pas, laissant présager un cœur généreux. Plus haut, ses larges épaules bien équilibrées, dessinent de grands mouvements gracieux. Son visage radieux, une bouche décorée de larges lèvres peintes d’un grenat intense. Ses yeux lançaient de longs et profonds regards intenses en direction de l’horizon qui plissait sous la furie de sa silhouette.

Petit homme, te voilà perdu dans tes pensés, et bien seul sur ce banc à guetter les dernières secondes qui te sépare du départ. Doucement, le train s’éloigne du quai, mais elle reste là, stoïque et rebelle, mais à l’allure si belle. Le souffle rageur de la tempête qui se dessinait en moi laissa apparaître un mauvais présage….." (c) Michel Cosentino To be continued

Essai sur le sens de l'improvisation d'écriture de situation, je vous laisse soin de relire cela comme on découvre cette belle fille qui nous attends sur le quai. Non, vous ne la voyez pas?....