Anissa, princesse d'orient
Je n’ai pas su te dire combien tu me manquais,
Je n’ai pas su te dire combien je regrettais,
Tout ce mal que j’ai fait, ces erreurs agrafées
Sur les mauvaises pages de ta vie.
De larmes en regrets, de fièvre d’amour
En torrent d’adieux, de rivières et détours
Jusqu’à te perdre à tout jamais.
Je n’ai pas assez de mots pour te dire
Tant de chagrin et de regrets,
Je n’ai pas de paroles assez fortes
Pour dire combien je suis confus
J’ai égarer ces mots et rimes perdues
Qu’un quai de gare où l’on s’est quitté,
Des brumes d’un matin d’hiver froid,
De deux âmes qui sont séparées,
Mon âme s’égare au dédale des corridors étroits,
Le train nous éloigne, sépare par un destin d’une nuit
Inachevée, le hasard m’a conduit à toi
Et ce choix m’éloigna de ce rubis.
Si je pouvais passer une gomme sur ces traits
Déchirer ces pages pleines de ratures,
Que je me répétais à tue-tête, la perte d’une princesse
Venue tout droit d’orient, d’un sourire magique m’a sublimé,
D’une peau si douce, et son parfum d’ange sucré,
Son corps hante mon cœur, et n’a de cesse
A ne vouloir t’oublier, j’ai gravé sur mon âme
Les traits de ton visage pour ne jamais l’oublier.
Le temps ne m’accorde plus d’espace pour continuer,
Il n’a pas d’oreille ni d’esprit, injuste et infâme,
Il trucide mes dernières cartouches de vie.
Si tu savais combien il me manque cette joie,
Ce sourire et ses rires, le son de ta voix,
De mes caresses sur tes cheveux dorés,
Les perles azurs de ton regard qui me dévoraient,
Mes mains expertes qui te caressaient,
Mes baisers torrides sur tes lèvres sucrées,
De fouler ce corps si parfait.
Je vais au demain d’une nouvelle vie,
Sortir vers le lointain et de nouveaux horizons.
© Michel COSENTINO
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