1 avril 2009
Le fils du Vent
File le temps, file loin d’ici.
Tu berces mon cœur comme ces douces notes de piano, et tu emportes dans les airs mes derniers instants de répit. L’ombre d’une dame plane au dessus de mes vingt ans. Orphelin perdu sans ton corps, je m’évade au soir couchant, vers un lieux secret où sommeille encore le dernier paragraphe de ce chapitre.
File le temps, file très loin de ma vie, que ta vague m’emporte sur les ailes de zéphyr. Il me pose délicatement sur les bords de la rose des sables, pour venir m’endormir comme la fin d’un printemps.
© Michel Cosentino Tous droits réservés.
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