Je ne viendrai pas ce soir...
Je ne viendrai pas ce soir,
Pour te saluer, et te dire au revoir,
Car de mes tourments, j'en garde encore les plaies
Que tu as pointé sur mon âme, ces déchirures
Sont autant de séismes et tempêtes, le noir
Avait obscurci ma vie, tu m'as tout pris, j'étais
Encore qu'un homme simple, unique et sincère,
Il y a des instants de conflits et de murmures,
Je ne viendrai plus te voir ce soir.
Je n'ai aucune rancune ni amertume, mais ces flots sont des rivères
Qui emplissent l'allée de mon coeur, et tu l'as si bien piétiné.
Je ne ferai plus de périphrase, ni de tournures,
Tu as usé tout ton fiel, dispersé sur mes blessures,
Enfoncé tes ongles saillantes sur ma peau, usé
Par tant de mensonges et faux semblants,
Tu n'as pas cette force ni ce courage,
Et toute ta haine, et ta rage
Ne servira à rien, juste ce billet doux déposé sur ma table de nuit
Pour me dire adieu, qu'aucun regrets ni aucun instants
N'ont réellement été partagés, tu as cette soif de relations
Qu'aucun homme sur cette terre ne satisferai,
Tout est flou dans ton esprit, tout se dissipe pourtant
Mais tu t'obstines à continuer ton chemin vers ces interdits
Que toutes mes paroles ou écrits ne serviront à rien,
Je ne viendrai plus cette fois, la page est tournée,
Je me le suis juré, promis sur la croix de mon coeur
Ne touche pas mon être, et ne salis plus ton âme,
Car personne à la fin ne restera pour t'aimer,
Il se fera tard, très tard sur ta vie, mais cela tu t'en moques pour l'instant,
Alors que tant d'êtres bons, fidèles et sincères, tu les écrases
D'un coups de talonnette, brisant leur rêve, leur amour interdit,
Tu imagines que tout t'appartiens, mais qu'au final il ne resta
Plus rien, non plus rien, je n'ai plus besoin de toi,
Je ne viendrai plus demain, je me le suis promis,
Cela est dit, mais cela était écrit depuis le début....
(c) Michel Cosentino