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De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
12 janvier 2017

Maeva Reine des Neiges (tu te reconnaîtras un jour)

 
De cette folie des hommes que reste t'il de ces damnés,
Des gouttes de pluie qui ruissellent sur les dalles grisées
Le béton des cités a gommé mes souvenirs embrumés,
Les allées sombres se sont emplis de fantômes,
Je croisais une orpheline, errant sans but dans la vie,
Elle était perdue et son âme cherchait le réconfort,
Ses rêves se sont perdus dans le silence des corridors des cités,
De ses instants de solitude elle cherche en silence
Et tout son être résonne d'une profonde souffrance,
Elle se bâtit des murs, construit son château fort,
Pour y enfermer cette clé,
Car personne, non personne ne pourra jamais lui dérober.
Elle descend à chaque rencontre, du plus lointain désir inavoué,
Elle enfouie en silence dans son sommeil, ces matins gris
Qui gomment son visage d'enfant sage, pourtant une tristesse infinie
Se lie sur cette âme, perdue aux confins des galaxies.
Parmi ces hommes sans pudeur, qui ne cessent de mendier
Quelques faveurs à la nuit tombée, solitaire, blessée
Elle cherche en vain un pilier, un rocher, un point pour s'accrocher.
De ses longues nuits passées dans la tiédeur de ses draps,
Isolée de la terre des Hommes, elle se confond dans la quiétude
Qui n'est pas sienne, elle détourne son regard, puis la plénitude
D'une rencontre, effeuille une à une chaque partie de son âme.
Une quintessence d'une rencontre improbable,lui, galérien rame
Car ce temps accordé lui est compté, qu'il n'a probablement plus ce précieux temps,
Qu'une rose à son firmament est la plus pure expression de tout nos sentiments,
Mais elle, s'égare dans les ruelles de sa vie, change sa route,
Qu'il perds chaque jour un peu plus ce précieux Nord, il déroute
Une ultime fois son navire pour lui porter secours,
Lui offrir ce bien le plus précieux qu'un amour
Puisse porter, mais le pont levis du château resta fermé,
Elle, du haut de sa tour, jette aux oubliettes ces lettres
Car il se fait tard se dit elle, et n'offrira pas mon jardin secret.
Cette plénitude affirme aux saisons, que ce Cavalier solitaire
Mourût heureux mais fier, de sa plus belle mort, froid polaire
Vint à s'installer depuis les tréfonds du donjon jusqu'à l'entrée de ce coeur,
N'ai aucun pleur lui dit il, car je ne te méritais pas, et tu le savais,
Mais de Roi de Coeur à Trépas, il n'y a
Au final qu'un seul et unique pas....
Ton regard devint triste, et tu continuas ta route, détruisant
Toujours plus de coeur pur, c'est ta croisade, usant
De tes charmes pour ne parvenir qu'à une seule fin, celle des autres
Qu'au final tout n'est que pure vanité...
(c) Michel Cosentino
 
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