Le prince et la libellule

Je rêvais d'un monde à l'éternité,

Qu'un monde à l'univers parfait,

Fait de personnes rayonnantes, belles et sincères,

Que le temps effacerait toutes nos misères.

Lorsqu'il la croisa dans la rue, elle souriait

De toute sa splendeur fragile l'éblouissait,

Lui, l'admirait par sa grâce et sa beauté,

Divine femme venu d'un lointain, toute la vérité

De cette rencontre se pose sur cet instantané.

Fragile, elle est, car son coeur est un diamant de grande pureté,

Sensuelle, elle est, car son âme est un cristal bleuté.

De ses caresses sur sa joue, elle illumina son sourire en vrai,

Lui, de sa chevelure grisonnante, pose ses lèvres pour dessiner

Ce cercle parfait, rencontre de deux êtres aux destins brisés,

Il lui tend son amour parfait, l'abrite sous un parapluie, lui dessinait

Les étoiles, les galaxies, et l'univers parfait.

Elle, de ses grands rires, respirait la jeunesse, l'imprudence, l'insouciance,

Elle, de ses grands yeux, elle lui donnait des ailes, conscience

De ces instants, de cette furie qui se dessinait.

Quelques flocons de neige se posent sur ses épaules, il aimait

La regarder, son parfum traverse l'air ambiant d'un hiver,

Tous ces instants, sont des moments paisibles enrobés de baisers,

Il caresse ses joues rougies par le froid, elle lui sourit, derrière

Ce parapluie, il la prit dans ses bras, l'entourant de toute sa passion,

Il n'en existera jamais autant plus que cette saison,

De ces furies qu'on abandonne au coin d'un feux, il traverse les barrières

Elle le regarde enfin avec la sagesse de son age, elle sait

Au fond de son être qu'ils sont uniques, et leur histoire n'est pas une fin, mais une initiale.

Personne ne disposera jamais autant d'un précieux temps,

Comme ces feuilles mortes qui s'envolent aux vents,

Voici l'aube et les anges, elle sourie, voici enfin un bout de vie,

Voici l'aurore et les archanges, il s'envole, voici enfin un simple instant de folie.

Rien n'est essentiel si ce n'est l'importance qu'on lui accorde,

Comme la théorie d'un tout ou celle des cordes.

(c) Michel Cosentino