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De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
6 janvier 2017

L'unique Vérité

Lorsque l’aube se lève, qu’un matin d’hiver devant ta porte
Tu trouves cette rose, c’est un mystère, un roman, une histoire,
Celle qu’une initiale a porté sur les dalles du temps présent, mémoire
D’un instant fragile, d’une vie qui se dérobe, la mienne, je reporte
Mon arrivée à d’autres époques, car le temps file, se tournoie
Dans cette vie qui sans âme erre et se noie
Aux confins d’un océan qu'aucune personne n’a traversé.
Tu tiens cette clé, au fond de ton cœur, sentiment inavoué
Qui s’affirment peu à peu pour venir à moi, sans limite je le sais.
L’aurore est une fleur qui grandie en moi, elle pousse le loquet
Secret de mon être pour poser ses valises dans mon existence, enfant perdu
Je te cherchais dans cette brume épaisse, et je ne te trouvais pas, pourtant tout semble se dessiner,
De cette histoire qui grandit comme des paroles que l’on écrit, tu as cette sensibilité
Que peu d’être de chair possèdent en elles, de la délicatesse de tes baisers, tu allumes
Le feu sacré d’un tabernacle interdit, de cet âtre qui s’illumine lorsque tombe la nuit,
De ces craintes d’un enfant, des peurs et de ses colères, me voici enfin sûr de ce chemin, la pluie
Compose les racines nécessaires à toute romance, à tout espoir, à toute nouvelle vie,
Sans que nos questions perturbent nos pensées, ni honte ni remord, juste s’accorder
L’instant présent comme une juste récompense, d’une lutte sans merci,
Ne pas se cacher, ni jouer de ses sentiments, qu’un profond respect impose.
Le murmure des saisons appelle aux colonnes des tempêtes le calme apparent,
Ses caresses traversent mes plaies, jusqu’à me confondre à son présent imminent,
L’espace que l’on m’accorde, que ce qui est n’est pas un rêve, mais une réalité,
Celle de deux âmes, croisées par le fer et le feu, deux destins que tout séparait
Mais que de sa seule volonté a su créer, comment nier toute évidence,
Qui est un signe, simple révélation, ou double providence.
Peu m’importe, ce que demain sera fait, vivre intensément l’instant présent,
Celle d’un temps, d’un espace et d’une note qui se dessine, pourtant

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La distance des ans ne sont pas l’ultime remparts, juste se laisser porter
Par l’unité sincère et profonde de tout sentiment, ce qui est peut surement durer,
Si n’est que par notre unique volonté, pure moment de solitude et de vérité
Je pose mes mains sur ce corps, d’où elle dessine mes désirs, rien n’est plus parfait ...
A dire vrai, seule cette horloge, maudit temps, me reste et m’est peut être comptée.
© Michel COSENTINO
 
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