La princesse et le cavalier blanc.
Pourrais-je encore écouter ce silence,
Pourrais-je accepter encore cette sentence,
Celle qui me sépare de toi et m’éloigne
Toujours plus de cette réalité, n’en témoigne
Que le temps est imparfait, j’aime ce parfum
Qui reste sur mes draps, de ton odeur sur l’oreiller,
Je vide le reste de mon compte vital, cruel destin
Tu m’as pris ce que de plus cher j’ai aimé,
De tes silences j’ai fait mon oubli, de ces paroles stériles
De nos passades, et nos rires d’enfants puérils
Instants de bonheur, je vois encore ta chevelure dorée
Poser sur ma joue, pour m’offrir ce que tu as de plus beau.
Ton regard azur est une immensité que nul être ne pourra fouler,
J’ai le sang figé par les heures à attendre, cette douce peau
Que je ne peux caresser, sans jamais oublier ces douces caresses.
Mais l’automne ne donne aux pâles promesses
Qu’un répit solitaire, perdu sur ce grand océan, je navigue à vue,
La carène usée par le sel des océans, je n’ai plus de but.
Abandonné sur la banquise, le froid s’engouffre dans ma vie,
Le soleil se perd au lointain horizon, et la tiédeur de ton corps
Est un manque, un vide, inutile et stérile, je lutte contre ce sort,
Tu n’es plus là, comme à la nuit, dans ce grand lit vide,
Je plonge dans un profond sommeil, celui qui répare, adoucira
Mes plaies et mes pleurs, me fera oublier que tu n’es plus là, il suffira
De ton sourire pour me redonner goût à la vie, de stèle à l’immensité
D’un grand vide que tu as laissé, je n’ai plus d’ailes pour m’envoler.
Je te dédie ces quelques lignes, de ces paroles que j’aime, mes mots simples pour exprimer
Ce que du fond de mon cœur, ne se résigne à t’oublier, sans notre histoire, je n’existerai jamais,
Donne-moi la force de te serrer fort contre moi, te faire oublier ce destin qui nous sépare,
Celui de deux êtres qu’un cruel destin a séparé, je n’ai pas assez de paroles pour te dire, qu’à chaque soir,
Lorsque je referme la porte de ma chambre, solitaire et obscure est ce silence qui s’empare
De mon être, pour le vider de toute lueur, rien n’a de goût sans toi, non rien….
Petite étoile, tu brilleras à tout jamais au firmament de mes constellations entourée par le vide et le noir.
© Michel COSENTINO Tous droits réservés