Les choses de la vie
Je t’aime…..
Ces choses de la vie, celles qui demeurent simples, essentielles,
Je t’enlace de toutes mes forces, je ris, tu es si resplendissante,
Les mots sont si peu importants pour nous exprimer, ce goût de miel
Sur ma bouche que tes lèvres ont laissées, te voici devant moi rayonnante,
Tes yeux rayons d'azur sont une constellation dans laquelle je me plongeais,
Nos rires sans fins, nos promenades le long des quais de saint Lo,
Ton regard magique lorsque je te disais que je t’aimerai,
T’aimerai à tout jamais, jusqu’à l’aube des saisons, du temps,
De ce temps pourri qui nous sépare, qui nous accapare,
J’ai en moi ces longues balades, je te portais sur mon vélo,
Tes bras m’enlaçaient, je me sentais si fort, rien ne pourrait nous séparer,
Et d’étoiles en galaxies, je t’emporterai, loin, loin de ce chagrin qui m’étouffe,
Ces paroles sont ultimes, proses simples et désuètes, je te voir sortir de ce lit,
Rien ni personne ne pouvait nous séparer, rien, rien, rien…
Hélas, ce fichu et tempétueux malin, m’attrape saisi mon destin,
Je suis là assis sur le rebord de la route, je te revois ce jour de noces,
Le ciel était si bleu, l’azur resplendissait dans ton regard, pourtant l’atroce
Ne semblait pas se saisir de nos vies, et pourtant, pourtant, pourtant…
Ces choses de la vie, sont les aléas de nos existences, de ces festins
Inachevés, de ce festin que nous n’assisterons pas, de ces festivités
Ces choses de ma vie, ce destin qu’on croit parfait,
Je n’ai pas le temps de te dire tout l’amour que j’ai
Enfoui en moi, de ces jours d’été que je porterai
Avec moi pour mon ultime et funeste trajet,
Celui d’un homme qu’on a perdu, un jour d’été,
Sur une route, son destin croise le sort d’une erreur de trajet,
Sa vie se coupe et s’envole, ce sont de simples choses de la vie….
Rien, rien, je ne suis rien se disait elle, on me l’a pris,
Je ne suis rien sans lui, une rose sans pétale, sans âme ni amour,
Elle pose ses lunettes noires sur le rebord de son tableau de bord,
Elle passe la main dans ses cheveux, songe une dernière fois, à ces détours
De ces tempêtes, de ces écueils, et ainsi va la vie, ces choses simples d’une vie
Celle de deux amants perdus, deux astres qui ne se verront plus,
De ces nuits sans lune, de ces lueurs grisées qui peuplent son quotidien.
Alors, tu relis la dernière lettre que j’abandonnais sur le rebord de notre lit,
J’y mettais toute mon ardeur à t’exprimer ce que je ressentais, mis à nu
Mon cœur et mon âme d’un Homme sans repaire sans lumière si tu n’es pas là….
Au détour d’un destin, ces choses de la vie, sont un rien, un tout, un passé,
Elle s’éloigne des urgences, tout est fini…..
© Les Choses de la Vie..
Michel COSENTINO