Live to Tell

J'ai parcouru le sommet de tes hanches, plonger mes mains dans ta chevelure dorée, brassé tes lèvres sucrées, porter ton corps entre mes bras, soulever le sommet de tes collines en de douces pointes rondes, franchi le pré vert interdit pour y déposer tout mon amour, descendu les longues vallées douces et légèrement parfumées de ce sentier interdit, pour plonger dans le fleuve torride de tes caresses. Le temps me manque réponds t il à l'écho de la nuit, celui de conserver cet opus à son apogée, et toi qui d'un silence éteint cette lueur de furie par un simple et doux baiser. Les plaies n'ont de naissances que la consistance et l'épaisseur d'un trait d'expérience.
La moiteur de la nuit livre ses secrets sous le pas de ta porte, et ce que la rose et le roseau apporte sont ces senteurs épicées de ce lointain Orient berceau de tes origines.
Quelle splendeur dont je ne pourrais plus observer, et quelle douceur dont je ne pourrais plus porter en moi, si ce n'est que l'écueil d'un lointain souvenir, dont le temps n'a de cesse à vouloir effacer. Maudite destinée, se dit il, qu'elle est si belle à mon regard impie, et la voir me fis tant souffrir, se dit il.
A la lueur de cette ultime bougie qui se consume, comme sa vie, comme ses souvenirs dans lesquels sont blottis toute et unique vérité que le temps s'acharne a effacer.
Elle, c 'est l'essence d'une rose des sables, venue d'une terre rare et lointaine, et dans la blancheur de son sourire c'est une injure à la noirceur la nuit, ses yeux sont les étoiles que le ciel a offert en présent pour ce monde, et la perfection de ses formes sont les ultimes odes à la splendeur d'un temps oublié.
L'essence d'un regard que l'on pose aux portes du paradis, c est un espoir et une virtualité perpétuelle, celle de la croiser comme la poussière qui gravite autour des comètes, cet astre dans l'infini Galaxie de la Vie....
Mais là, s'achève la romance et c'est une autre histoire qui commence.....MC (c) 2015

Pure instant d'improvisation sur une note musicale.