Tempus fugit vita tantum importat quietem
C’est un soir au couchant,
D’une nuit sans lune levant,
Les étoiles sont les premières lueurs
Elles guident ses pas dans cette noirceur,
Le chant des oiseaux n’existe plus dans cette froideur
D’une nuit sans lune devant,
J’ai perdu les mots de mon cœur,
Vidé de son sens et sans paroles,
Je vois cette artère déverser mon sang,
Laisse la vie, prend ton envol
Vers cet univers lointain et perdu,
D’où toute âme se confond en d’immenses farandoles.
Lueur d’une chandelle, deux corps nus,
D’amants déchus par une passion révolue
Usés des fonds de draps humides à l’odeur
De la sueur de deux êtres, trempés de moiteur
Relâchant dans les airs ces odeurs sucrées,
Le feu sacré d’une montagne qui croisait
Le regard égaré de deux êtres, au carrefour du firmament.
Il n’y a aucune audace sans courage, finalement
L’histoire croise le sort et le divise par deux,
La furie des hommes n’est rien à celle des Dieux,
Voici ces âmes brûlantes posées sur l’âtre sacré,
Points d’Hommes, ni de vivants, simples Divinités
De passage, conviées aux noces funestes d’innocentes victimes.
La voix d’anges chérubins, chantent ces Cantiques, hymnes
A cette vie dévolue, celle d’une erreur posée sur la virgule
Temporelle qui défia l’instant présent.
Emportées par le sel et le temps, sur le dos de libellules,
Elles prennent l’envol sous ces cieux rougis,
Le souffle rageur de l’orage gronde sa furie
Aux saisons, signe qu’un temps s’efface lassé par les heures,
Vers une destination oubliée, d’un soir couchant sans lueur.
A vos destins je dédie ces vies, portées d’une envie infinie à trépas
Que la gourmandise de la fourberie a avalé sous ses grands pas.
© Michel COSENTINO Mars 15
Une légende n’est qu’une part de vérité, subsiste son essence, essentielle à toute romance, mais les princesses n’ont pas l’éclat d’un rubis, cela est une simple et unique vérité.