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De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
17 septembre 2014

Histoire d'un Homme.

Qu’il est si doux ce temps qui glisse sur ma peau,

Milles excuses pour cette oubli, l’acte de ma vie

Se soulève sur une nuée de souvenirs, rideaux

D’un passé révolu, oublié d’une belle venue d’Asie.

Je soulève son voile doré, pour que la lueur de son regard

Se pose sur mon cœur, de toutes mes forces, je la serre d’une étreinte

Passionnée, je me sens si léger, sur ce quai de gare

Je passe sur l’asphalte d’un bitume grisonnant, figeant l’empreinte

D’un délicat instant sur le négatif d’un présent.

Remontant vers sa bouche, je découvre la tiédeur de ses lèvres  pralinées,

Puis posant ma bouche sur ce délicat nénuphar, le visage de porcelaine dessinait

Un tableau parfait, plus en amont deux merveilleuses pierres de rubis

Vinrent surmonter cet écrin de toute beauté.

Ce sont ces jardins interdits que je franchis sans bruit,

Je porte à l’urne le joyau que je gardais jalousement en moi,

Dernière relique d’une époque révolue, porte aux vents, je revois

Le chemin qui me portait vers sa demeure, chaque nuit

Sous le clair-obscur d’une lune complice de ces moments.

L’aube porte en nous des espérances que le soleil dessine sur nos corps,

La rosée perle sur sa peau d’opaline, ultime instant

Savouré au matin qui s’éveille, dissipe en nous ces derniers remords,

Ceux de nous quitter pour une destinée opposée.

Ce sont ces saisons qui se terminent au pas de ma porte,

Derniers rêves que les tourbillons d’un tourment emportent,

Vers des contrées inconnues, hurlant aux passants mon histoire.

Les corridors sont emplis d’âmes perdues, sans espoir,

Ce sont des allées éclairées par de rares bougies consumées

Dans les vieilles pages de ce recueil,

Qu’il est doux ce temps, cette atmosphère se parfume d’une rosée,

La vie est une équation à plusieurs inconnues parsemées de quelques écueils

Ce sont ces erreurs qui portent en nous ces aléas d’un destin tumultueux.

La brume soulève son voile aux ultimes strophes de cette parodie,

Fenêtres grisées par la noirceur d’un jour pluvieux,

Il est si étrange de regarder la fin d’un temps, d’un opus révolu,

Ce sont ces mystères qui sont autant d’énigmes à nos destins dissolus.

La légende raconte au vent, qu’une étoile brille puis se poser,

Ce sont deux galaxies lointaines qui se chevauchent sans jamais se croiser,

Du haut de ta tour de solitude, tu observes le soir poser ses mains sur la ville.

 

© Michel COSENTINO Tous droits réservés.

Une image se fige sur l'instant, le soir se pose sur la ville, les lueurs peignent d'un orange coloré ces trottoirs imparfaits, toi de ta fenêtre tu regardes les étoiles, parmi elles je me suis posé. Rien n'est éternel, reste l'instant d'une simple vérité.

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