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De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
De l'ombre à la Lumière - Histoires de textes et Légendes
6 juin 2011

Une nouvelle aventure commence

 

Les Vents d’Août

Août 1939

En septembre 1939, alors que les Allemands étaient concentrés à envahir la Pologne, l'armée française envahissait l'Allemagne à l'ouest.

C’est le début du désordre et du chaos que va traverser l’humanité toute  entière.

 

« Sicile, beauté sauvage, terre de feux, mystère et charme sont les deux parfums qui s’échappent de ton cœur. L’Etna est son tempérament d’amant colérique et fougueux, gardant jalousement l’entrée de l’île à toute personne ne sachant pas respecter sa nature et son silence.

Je me souviens il y a si longtemps d'un pré où j'aimais me ressourcer. 
De ce champs de fleurs parfumé de senteurs de pâquerettes, de coquelicots et de marguerites.
Il y avait dans le fond de ce pré, un splendide olivier qui se tenait là droit comme un ''i'',

Imposant, grandiose et superbe.
Ses longues rames étaient composées de longues terminaisons feuillues,
Quand le vent venait le bousculer, on eût cru voir la lutte de David contre Goliath,
Du Cyclope contre Jason, mais rien ne semblait déranger cet olivier bicentenaire.
Cela m'impressionnait de le regarder tant sa grâce que sa beauté,

tant par sa hauteur, que par les sillons gravés sur son écorce.
Lorsque le soleil déclinait, j'aimais me reposer sous cet arbre,
Je le touchais, le caressais, et essayais de m'emplir de sa force.
Témoin fidèle et silencieux de tant d'histoires d'amours,
Auxquelles jamais il faillira, aspirant comme sa propre sève
Tous nos murmures et lamentations, joies et rires,
Malheurs et tourments.
Je me souviens il y a si longtemps du pré vert de mon enfance, de cette paisible rivière d’où j'aimais m’y baigner,
De cette belle fille que j'ai tant aimé,
De ces caresses qu'elle m'avait donné
Et tant de plaisirs partagés.
Elle avait la peau senteur lilas
Les yeux pierres de Jade
D’une douceur infinie,
Nous passâmes les meilleurs étés

Couchés sous cet arbre
Pour t’aimer à tout jamais »

Pour Anna et Giuseppe.

 

 

Le soir étendait sa longue robe noire au sommet des bâtisses plongées dans la semi pénombre.

La bise tiède descendait des collines      apportant un peu de fraîcheur au crépuscule féerique. Au loin dans les cieux, l’horizon devint orangé. Le soleil voulait encore marquer sa présence cette magnifique journée.

Les collines rejetaient la fumée du feu que certains paysans avaient allumé pour supprimer mauvaise herbe et broussaille asséchée.

Les grillons entonnent leur chant rituel, tandis que les premières lucioles dansaient dans la nuit.

Au centre, il y avait notre propriété, Il CASTELLO.

Mes grands-parents paternels avaient fait de grands sacrifices pour créer ce formidable domaine. Il est le berceau, la genèse de nos origines.

La rivière zigzaguait autour du domaine.

De hauts murs de pierre entouraient la demeure.

Une grille de fer forgé barre l’entrée de la cours. A droite l’écurie et l’étable, et au fond, un grand jardin paré de splendides d’oliviers, des citronniers et des noisetiers.

Un grand caroubier, à l’écorce brune et rugueuse, offre un abri pour beaucoup d’oiseaux.

Côté Sud Est, le portique voûté de la propriété conduit droit aux premiers champs.

Contre le mur nord, à l’abri de la chaleur, quelques plants de thym, de basilic, de romarin, de menthe sauvage, de sauge, d’origan, et de fenouil.''

' (c) Michel COSENTINO Tous droits réservés

Extrait du Roman qui ne fira donc jamais......

 

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